Apres la chute du gouvernement somalien en 1991, les occidentaux ont profité de l'instabilité politique qu'il y avait dans ce pays afin de piller
la mer somalienne de toute ses richesses qui s'élevait à 450 millions de
dollars, avant d'y jeter illégalement des barils contenant des substances
dangereuses comme du mercure, de l'uranium et d'autres substances chimiques. Les
Somaliens sont victimes de maladies de la peaux, d'un mauvais développement de
l'appareil uro-génital, et de cancers inexplicables depuis ce déversement de déchets
toxiques. Personne ne se soucie de cette population déjà affaiblie par plus de
dix ans de guerre civile. Même les communautés internationales ignorent leurs
appels au secours!
Les pêcheurs, ne pouvant plus vivre de leur activité se sont convertis
en pirates afin de protéger les cotes de leur nation. Ils se sont vus obliger
de trouver un moyen pour se faire entendre: la piraterie.
Les Italiens trouvaient avantageux de déverser des tonnes de déchets
radioactifs dans la mer somalienne pour une somme misérable, car en Europe cela
leur aurait coûte des millions ; c'est ce qui poussa le consul d'Italie en Somalie,
Scaglionne, à signer un accord avec l'ex-président Ali Mahdi, qui autorisait
non seulement les Italiens à déverser leurs barils radioactifs sur les côtes
somaliennes, mais aussi de leur fournir des armes illégalement, et tout cela
par le biais de la compagnie italienne d'exportation de fruit de mer: SHIPCO.
Aujourd'hui tout les complices nient les faits, un seul m'a fait part de son témoignage,
mais je ne le dévoilerai pas.
La Somalie est un pays qui a un grand avenir devant lui, tout ce dont
il a besoin est de l'aide. Malgré tout ce que cette population subissait, tous
continuaient de sourire et de passer du bon temps entre famille et amis sur
leur terre mère. Tous aiment leur patrie, jusqu'au point de se battre pour
elle, et même d'être parfois condamnes. Abdi, mon guide durant mon séjour qui
est devenu un très bon ami, me montrait qu'il avait encore une lueur d'espoir
pour son pays, tandis que ceux qui soufraient le plus comme ces femmes, ces
enfants victimes de ce trafic, et le docteur Ali Warsame que j'ai rencontre a
l'hôpital de Mogadiscio ne comptaient plus que sur Dieu pour leur venir en
aide. Des innocents portent les séquelles d'un trafic honteux! Ils subissent
toutes ces atrocités pour de l'argent. Voilà à quel point l'homme est égoïste,
il ne pense qu'à son propre intérêt et se fiche de celui des autres.
Moi, je crois en la Somalie, allez y faire un tour et vous
comprendrez..."
-Isaack Dei Rossi, Le Monde, 2012
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